Etude et Traitement pour votre éjaculation précoce
La personne souffrant réellement d’éjaculation précoce est celle qui éjacule systématiquement en moins d’une ou deux minutes.
Bien que les femmes n’éjaculent pas systématiquement, elles peuvent
aussi souffrir du fait d’avoir trop rapidement leur orgasme.
On
parle d’éjaculation précoce primaire lorsque l’homme a toujours éjaculé
de façon incontrôlée, depuis son premier rapport sexuel, malgré une
longue expérience et des rapports sexuels répétés, avec des partenaires
stables. On parle d’éjaculation précoce secondaire lorsqu’un homme qui
n’avait pas de problème de contrôle de son éjaculation s’y trouve
soudainement confronté de façon répétée. Souvent c’est à la suite d’un
choc émotionnel que l’éjaculation précoce apparaît.
Il existe différentes méthodes sérieuses permettant d’améliorer ce problème. Cependant elles demandent :
* Un réel investissement de l’homme (et de sa compagne) ;
* Une réelle volonté de s’en sortir et une motivation forte (la
résolution d’un tel problème passe la persévérance et le fait de ne pas
se décourager lors des moments de déception qui ne manqueront pas de
jalonner la période de rééducation) ;
* Un travail mental pour
reprendre confiance en soi, aidé par sa partenaire. L’appui d’un
médecin compétent dans ce domaine ou un sexologue est donc à
recommander.
Il est à savoir également que :
* L’éjaculation précoce n’est pas due à une malformation physique ;
* L’hypersensibilité du gland que ressent l’éjaculateur précoce est totalement réversible ;
* Ce trouble n’est pas sa faute, que ce n’est pas une maladie, mais au contraire, une preuve d’un bon fonctionnement.
Voici les exercices à suivre dans un premier temps :
* Éviter de contracter la musculature pelvienne et les adducteurs des
cuisses, car cela précipite l’éjaculation. Il faut au contraire se
relâcher comme lors de la miction, et apprendre progressivement à
anticiper le réflexe éjaculatoire.
* Effectuer quotidiennement
des séries de musculation de la zone du périnée permettent
progressivement de prendre conscience de l’existence de ces muscles et
de découvrir des façons de les utiliser, en particulier les effets sur
l’excitation des contractions ou des décontractions.
* Apprendre
à repérer les sensations qui annoncent l’imminence de l’éjaculation
afin de ne plus se laisser surprendre par son éjaculation.
*
Aborder des techniques de relaxation, comme la sophrologie, ont ici
tout leur intérêt et peuvent permettre à l’homme de mieux habiter son
corps et d’accroître sa capacité de repérer le seuil éjaculatoire.
* Effectuer des séances de masturbation pendant lesquelles on
s’astreint à ne pas éjaculer avant un certain temps. Cela permet
d’apprendre à séparer excitation et éjaculation.
* Aborder la
masturbation autrement : d’ordinaire, l’homme cherche dans la
masturbation le soulagement par l’éjaculation, d’une certaine tension
sexuelle. Malheureusement, il acquiert ainsi un automatisme
d’excitation rapide qui l’amène vers une éjaculation plus rapide. Pour
contrer cela, il faut apprendre à savourer toute la masturbation, à
prendre plaisir à une érection et à une excitation qui durent, à mieux
repérer ses niveaux d’excitation sexuelle.
Dans un second temps, il y a plusieurs exercices à pratiquer selon les programmes de rééducation envisagés :
* Injonctions paradoxales (éjaculez le plus vite possible !) ;
* Séances programmées de massages mutuels ;
* La technique comportementale inventée par Seemans et reprise par Masters et Johnson : le squeeze
Elle consiste à demander à la partenaire de serrer fortement la base du gland à un signal de l’homme. Cette méthode est efficace si le signal de l’homme est réalisé suffisamment tôt, c’est-à-dire avant de sentir le risque d’éjaculer.
En fait, l’essentiel n’est pas tant le serrement que son signal ; car qui dit signal dit repère : l’homme souligne (repère) ainsi le niveau d’excitation atteint. Il étalonne son excitation. Le serrement n’a pour but qu’une réassurance.
On comprend que si le signal est effectué trop tard, au moment où l’homme sent qu’il risque d’éjaculer, ce serrement va comprimer l’urètre empêchant provisoirement au sperme de s’évacuer ; au relâchement, il coulera sans pression.
La solution médicamenteuse
Depuis quelques années, des médecins peuvent proposer un antidépresseur inhibiteur, la sertraline (50 mg/j) ou la paroxétine (20 à 40 mg/j), qui semblent donner les meilleurs résultats. Cependant, ces médicaments doivent être prescrits en association avec l’approche psychodynamique et comportementale, et vus comme une aide temporaire. Comme tout médicament, le recours à des antidépresseurs a des effets secondaires plus ou moins gênants et doit se faire dans le cadre d’un suivi médicalisé.Pour cela les traitements à base des plantes sont les plus conseillé car ils n'ont aucun effet secondaire.
Avis d'un Médecin: Mr Hallmest
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